8 ans, les Cordeliers à Dinan, la solitude du pensionnat, la rigueur des jésuites,   la protection d’une bonne sœur qui appelle ma mère : « retirez votre fils de la pension, il va mourir ». un an à la maison, ensuite à Arradon puis à Quimper, le Likes, les petits chanteurs à la croix de bois : »que ma joie demeure » , de Jean-Sébastien Bach , point de rencontre de ma voix avec mes émotions et la profondeur que j’allais retrouver avec la Pneumaphonie. Le sport et l’équipe de crosscountry, la gymnastique, seront les prémisses de ma conscience corporelle. Puis, les arts martiaux (karaté, full contact, Taï chi chuan, professorat de Yoga pendant trois ans (EFYO, Vini yoga, lignée Shri Krishnamacharia, Desikachar, Bernard Bouanchaud), enseignement, méthode Feldenkrais (Myriam Pfeiffer), thérapies New-Age (Rebirth, transe, relaxation, méditation, massage thérapeutique) avec Laure Béziat et Danièle Grosjean, Psychanalyse (Adler et Jung) avec Bernard Herzog. Ecole de commerce (ESSCA Angers), Cadre de grande distribution, assureur (20 ans), puis pour trouver du sens à ma vie, rencontre avec une association (ACV, Aide Au Choix de Vie et Anne Bedouelle) et le jeunes de banlieue qui m’ont beaucoup appris. Toutes ces expériences ont éprouvé et formé mon caractère. La rencontre avec « Le chant de l’être » et de Serge Wilfart a opéré un véritable retournement de conscience et d’attitude envers la vie. La rencontre avec le chant lyrique (Marie Atger) et sa rigueur m’a permis de faire face à mes émotions,  affronter mes  peurs, pour une plus grande authenticité.

Nouvelle vision du monde où connaissance de soi, conscience individuelle et collective se rencontrent dans la profondeur du corps, lieu de l’Être  où se vit l’alignement corps physique, émotionnel, mental, spirituel.

C’est le travail de toute une vie : à travers chaque expérience, décider d’être heureux, c’est choisir de souffrir ou d’aimer, éternel dialogue entre ombre et lumière.